Le ragréage est une action dans vos travaux qui consiste à appliquer un enduit de finition sur une surface maçonnée, qu’elle soit brute, neuve ou restaurée. Cet enduit va permettre d’avoir une surface ragrée, c’est-à-dire avec un lissage sans défauts, nécessaire à la mise en peinture future. 

 

Ragréage PE 275

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Primaire dispersion à séchage rapide pour les supports faiblement absorbants et les anciennes traces de colle

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Uzin NC 170 LevelStar

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Ragréage autolissant pour bâtiments à trafic intense. Ragréage premium autolissant base ciment classé P4S, jusqu’à 30 mm d’épaisseur- Certifié CSTB.

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Uzin NC 172 BiTurbo

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Ragréage premium autolissant base ciment à prise très rapide jusqu'à 50 mm d'épaisseur.

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Cette surface ragrée s’obtient en utilisant notamment des mortiers, ceux-ci recouvrent les imperfections et inégalités apparentes de la surface initiale. Une fois les travaux de ragréage réalisés, vient le moment du ponçage et ensuite de la peinture ou de la pose de plancher. 

Découvrez-en davantage sur les ragréages et mortiers dans notre contenu ci-après, nous répondrons à quatre questions majeures pour vous aider à mieux comprendre de quoi il s’agit et comment bien préparer vos travaux.

Comment préparer le mortier ?

Dans un premier temps, il peut être utile de vous rappeler ce qu’est le mortier. Il s’agit d’un mélange à consistance de pâte, d'un liant et d'agrégats (gravillons et sable) avec de l'eau. On l’utilise dans la maçonnerie comme un élément qui vient sceller quelque chose, comme l’enduit projeté par exemple. Plus communément on peut dire qu’il agit comme une colle

Avant de commencer

Il est important, pour débuter, de suivre les étapes de la reconnaissance et la préparation des supports, c’est à dire :

  • Contrôler l’humidité du support à l’aide de la méthode CM ou méthode de la bombe à carbure (cf. DTU 53.12) ;
  • Relever et traiter les fissures ;
  • Vérifier la cohésion de surface ;
  • Déterminer la porosité du support, essentielle pour déterminer la nature du primaire d’accrochage qui sera à utiliser. La porosité est déterminée en réalisant le « test à la goutte d'eau » ;
  • Vérifier la planéité du support ;
  • Dans le cas d’un support en rénovation, déterminer si l’ancien revêtement de sol peut être conservé ou doit être déposé.

Veillez à bien respecter les informations données dans les fiches techniques des produits utilisés. Pour la mise en œuvre, respecter documents techniques, les normes et règles professionnelles en vigueur. 

Première étape

Ensuite, l’application d’un primaire est toujours obligatoire avant l’application d’un ragréage ou d’un mortier de réparation. Le primaire a ainsi pour objectif de réduire la porosité du support, de créer un pont d’adhérence entre le support et le ragréage ou encore de lier les fines particules de poussières restantes.

Le choix du primaire se fait selon la typologie du support et de sa porosité, et s'il est soumis ou non à des remontées d'humidité.

Deuxième étape

Le ragréage quant à lui a pour objectif d’améliorer la planéité et la qualité de surface avant la pose d’un revêtement de sol intérieur ou extérieur.  Il s’agit bien souvent de sacs d’enduit en poudre qu’il faut préparer avec de l’eau. Le support recouvert de ragréage n’est pas un sol d’usure et doit donc être recouvert dans les délais parfois rapide indiqués par le fabricant. 

Ensuite, appliquer la colle sur le ragréage, adapté au revêtement que vous souhaitez posé sur votre sol (revêtement LVT, parquet, carrelage,...)

Attention : certains supports ne peuvent pas être ragréés comme par exemple, les moquettes, les parquets en pose libre, etc. 

Les outils et produits nécessaires 

Les produits

Il est nécessaire d’avoir trois produits spécifiques pour préparer votre sol : 

  • La primaire d’accrochage, 
  • Le mortier, 
  • La colle, adaptée au revêtement futur

Les outils pour l’application du ragréage

  • Une lisseuse manuelle, ou avec un manche. La lisseuse manuelle est souvent préférée lorsqu’il s’agit de réaliser des travaux sur des petites surfaces. En effet, la taille de la lisseuse diffère en fonction de la surface à lisser, à ragréer. 
  • Un sceau adapté pour effectuer la préparation de l’enduit de ragréage

Les éléments clés pour réussir son ragréage sont :   

  • Respecter les proportions de gâchage (poudre + eau) indiquées par le fabricant.
  • Malaxer énergétiquement à l’aide d’un malaxeur électrique ou d’une pompe à ragréage.
  • Appliquer le produit sur un support primairisé à l’aide d’une lisseuse ou d’un râteau d’étalement.
  • Pour améliorer la qualité de surface, il est également conseillé de passer le rouleau débulleur immédiatement après l’application du ragréage. 

Est-ce qu’il existe différents types mortiers ?

Il existe des mortiers base ciment ou base plâtre en fonction du support à réparer. Il faut également choisir le mortier en fonction de l’utilisation souhaitée : 

  • Mortier de réparation et de rebouchage : grâce aux mortiers de réparation et de rebouchage, vous pourrez reboucher les trous et les éclats, lisser les traces et les inégalités de surface des ragréages neufs et anciens ou lisser les surfaces rugueuses, et même réaliser des formes de pentes.
  • Mortier d’égalisation et de lissage : les mortiers fins d’égalisation et de lissage permettent de lisser les irrégularités et les disparités d'une surface de façon à avoir un sol uniforme.

Quels sont les différents types de ragréage ?

Les critères de choix du ragréage sont :

  • Le niveau d’usage des locaux (P3, P4 ou P4S)
  • Le type de support (chape ciment, chape sulfate de calcium, béton, panneaux bois, carrelages, dalles semi-flexibles, peinture ou résine très adhérente, métal, etc.)
  • L'épaisseur à rattraper
  • La rapidité de mise en œuvre

La classification des ragréages (P3, P4 ou P4S) fait référence au classement UPEC et classe les produits selon le niveau d’usage des locaux (normales ou fortes sollicitations).

Ainsi, il existe de nombreux ragréages pour chaque situation donnée : 

  • Ragréages base plâtre : sur support chape sulfate de calcium ou chape allégée
  • Ragréages base ciment : sur support chape ciment, béton, carreaux de céramique, etc.
  • Ragréages fibrés ou non : fibrés principalement pour la rénovation
  • Ragréages locaux P3 : pour des locaux à sollicitations normales
  • Ragréages locaux P4S : pour des locaux à fortes sollicitations

 

Attention : il ne faut pas appliquer un ragréage de classification P4S sur un ragréage P3, tout comme il est proscrit d’utiliser un ragréage base « ciment » sur un enduit de base « plâtre » sans primaire spécifique.

Peut-on poser tout type de revêtement sur le ragréage ?

Il est possible de poser tout type de revêtement sur le ragréage. Le ragréage s’adapte en fonction du revêtement intérieur ou extérieur à installer par la suite.

Après avoir primairisé puis ragréé le support, il est possible de poser tous types de revêtement, du revêtement de sol souple ou parquet, en choisissant la colle appropriée :

  • PVC homogène/hétérogène
  • LVT
  • Dalles semi-flexibles
  • Caoutchouc
  • Textiles 
  • Linoléum 
  • Sols électro-conducteurs
  • Carrelage  
  • Etc.

Si vous ne vous sentez pas prêt à réaliser vos travaux vous-même, n’hésitez pas à demander des devis auprès de professionnels du secteur afin qu’ils réalisent pour vous les travaux.